Buste d'Héliogabale, lauré, drapé, cuirassé, à droite., Quadrige lent se déplaçant vers la droite, sur lequel est posée la Pierre Conique d'Emèse surmontée d'un aigle ; dans l'attelage, la pierre est entourée de quatre parasols., Gradé NGC Ch VF Strike: 5/5 Surface: 2/5. Graffito. Marks. Bent. RIC IV Elagabalus 196A, variété de buste (à droite et non à gauche).
Aureus dans un mauvais état de conservation global, montrant de nombreux signes d'usure de circulation ainsi que de nombreuses marques, notamment au revers avec des coups répartis sur tout le flan. NGC signale un graffito, très peu reconnaissable, peut-être les rayures visibles devant le portrait. Cette aureus reste cependant un exemplaire rarissime des frappes d'or du monnayage d'Héliogabale, au type montrant son attachement au rôle dans le culte du dieu solaire d'Émèse avant son accession au trône.
Rappelons en effet qu'il était, avant d'être élevé au rang d'empereur, prêtre du dieu Elagabal, le dieu solaire d'Émèse (Homs aujourd'hui), un rôle dont il tire ce surnom encore conservé aujourd'hui, bien qu'il ait régné sous le nom de "Marcus Aurelius Antoninus" comme nous pouvons le lire dans la légende de droit. La scène du revers reprend un acte très important du court règne de l'empereur, celui de la procession visant à transporter la "Pierre Noire d'Émèse", météorite sacrée, ou "bétyle", dédiée à Elagabal, de son emplacement d'origine, à Émèse, jusqu'à Rome, afin de la placer au sein du temple qui lui est dédié, dont les vestiges sont encore visibles sur le mont Pallatin. Une action qu'il mène afin de promouvoir le culte à ce dieu pour lequel il a été prêtre auprès du peuple romain.
Ex. Auktionen Frühwald, Auction 141, 2021, lot 41. Selon la note d'ancien collectionneur, spécimen acquis auprès de la Société de Banque Suisse, à Zurich, en mars 1991., IMP CAES M AVR ANTONINVS P F AVG, SANCT DEO SOLI // ELAGABAL
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